
Le parcours artistique de Claire Gloaguen
Deux rencontres marquantes dans sa jeunesse ont sensibilisé Claire Gloaguen à l'art pictural. La première, avec Jean Salobert, un artiste peintre originaire de Manosque et ami de sa grand-mère paternelle. La seconde avec Mrs Shilling, une dame anglaise qui l'accueille lors d'un séjour linguistique à Brighton et qui à cette occasion, l'initie à sa passion pour le dessin.
​Les années passent et Claire n'envisage pas de poursuivre dans une voie artistique. Après un bac scientifique, elle s'oriente vers des études d'anglais puis décide de se lancer dans le commerce.
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Mais ce que Claire aime pardessus tout, c'est créer. Et c'est une nouvelle rencontre artistique avec l'artiste peintre Laurent Dorchin qui va être le déclencheur de sa future carrière.
Lors d'une visite dans son atelier, Claire découvre avec émerveillement les créations de Laurent et lui achète un tableau. C'est le début d'une longue amitié. Laurent décèle chez elle une grande créativité et la pousse à essayer de peindre. Sa toute première création, un triptyque, sera vendu dans la galerie d'art du beau-père de Laurent à Paris.
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C'est ainsi qu'en 2001, Claire Gloaguen débute sa carrière en autodidacte sous la signature Clade. Les premières années, les pigments métalliques sont sa matière de prédilection, puis elle s’oriente vers des créations abstraites plus colorées en travaillant l’acrylique à partir de 2006.
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C’est là qu’elle démarre sa longue collaboration avec le réseau de galeries Carré d’artistes, ce qui lui permet d’exposer et vendre ses abstraits dans différentes villes françaises, telles que Toulouse, Paris, Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux mais aussi à l’étranger. Elle exporte ainsi ses œuvres à Londres, Milan, New-York, Mexico, Moscou et Pékin jusqu’en 2021.
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Toujours dans l'idée d'exporter ses oeuvres, elle participe également à différentes Affordable Art Fairs (AAF), représentée par la galerie québécoise Artêria Gallery, qui la vend à Londres, Sydney, New-York et dans Les Hamptons. Elle diffuse lors de ces foires internationales ses premiers « abstraits évolutifs ». Ce concept original et unique, qu’elle a créé en 2007, permet d’obtenir plusieurs combinaisons abstraites à partir d’un ensemble de tableaux carrés.​
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En parallèle de sa carrière dans l'abstrait, Claire Gloaguen décide à partir de 2012 de former un duo avec son mari, Yohann Gloaguen, sous le nom de CYEN afin de rendre hommage au street art.
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Après quelques années passées à s'imprégner de cette nouvelle forme d'expression, elle décide en 2019 de créer ses propres oeuvres figuratives en les signant de ses intiales, CG.​ Beaucoup d'idées prennent alors forme à travers ses portraits issus de ses propres photos originales qu'elle exécute sur différents supports, tels que le bois, le métal ou autres matériaux de recyclage.
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Après une pause artistique de presque trois années, de nouvelles créations verront bientôt le jour. Poussée par de nouvelles envies, Claire Gloaguen a décidé dorénavant de conjuguer ses deux passions pour l'abstrait et le figuratif sous un même nom, le sien.